Les Fantômes de l'appartement rue Francis-carco . Partie 1

Les Fantômes de l'appartement rue Francis-carco . Partie 1

Comme la plupart des gens amoureux, nous avons décidé d’acheter notre premier bien immobilier. Malheureusement il se révélera être notre pire erreur.

        Imaginez le bruit des oiseaux qui chantent, le camion dans l’allée et les sourires que s’échangent tous les couples entre deux cartons. Le décor de film parfait. C’était la fin des années 80 et heureusement des coupes de cheveux immondes. C’est à cette époque que mon Mari et moi achetions notre premier appartement dans une grande métropole française.
        Comme dans tout bon film d’horreur au début tout va toujours bien jusqu’à ce qu’on s’aperçoit qu’il y a des choses bizarres, mais à ce moment-là il est déjà trop tard. Commençons par le commencement, la première chose bizarre à mes yeux fut cette phrase de mon mari dès le deuxième jours :
 « Je ne veux pas rester trop longtemps ici ».

        J’aurais dû faire plus attention à cette phrase dès le début. Je sais comme ça peut être long et rébarbatif de lire un article qui n’en finit pas, alors allons à l’essentiel mes amis. Je vous fais grâce de notre petite routine quotidienne.

       Un jour, alors que mon mari partait au travail, je restais à la maison pour m’occuper d’une chose importante concernant les enfants. Aux environs de 12 h 30 après être rentré de mon rendez-vous. Je suis allé en cuisine préparer à manger pour les Gosses.
J’étais dos au couloir, face à la fenêtre. Je ne voulais pas y prêter attention, mais j’avais l’impression d’être observé.
Ce n’était pas la première fois que Mon homme ou moi sentions une présence dans cette maison. Malgré ces ressentiments, nous ne parlions jamais de ces choses.

           Je reprends, cette chose m’observait et elle devenait de plus en plus oppressante, alors je décidais d’un coup sec de me retourner pour m’assurer qu’il n’y avait rien.

 J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter. J’ai vu une petite ombre noire, fine « courir » dans le couloir et rentrer dans notre Chambre.


             Telle une aventurière qui n’a peur de rien Je décidais de la suivre et de rentrer dans la pièce où cette chose c’était réfugiée.
 Mais lorsque j’ai vu le cadre des photos de nos défunts complètement saccagé, j’ai compris que cette chose était malfaisante.

    Les jours passés, j’en avais brièvement parlé à mon mari et nous décidions de ne rien faire, on avait d’autres problèmes plus importants à régler. Des petites choses arrivées de temps en temps, mais rien de grave ou de problématique pour qu’on arrête d’essayer de survivre dans cette société de requins.

 Par la suite tout ce passa bien Jusqu’au jour où nous décidions d’inviter nos proches à fêter Noël avec nous.

     Avec du recul, je pense que cette force maléfique cherchée à nous éloigner de tous le monde. La fête se passa formidablement bien pour toute la famille..

       Le lendemain matin je décidais d’appeler par politesse chacun des membres de la famille pour les remercier d’être venus. J’ai dû appeler une dizaine de personnes. Les dix personnes que j’ai appelées sont toutes tombées malades. Elles ont toutes attrapé la gastro.

Vous savez quoi ? Personne ne l’avait eu au cours du mois dans ma petite maison. Donc il n’y avait « normalement » pas de germes dans mon habitation. J’ai quand même trouvé cela bizarre et j’ai tout de suite pensé qu’ils avaient tous subi une intoxication alimentaire due à un produit de Noël discount, mais non.

 C’était bien une gatro. Comment je le sais ? Ils ont tous fini au docteur du quartier qui était d’astreinte. Le plus bizarre c’est qu’aucun de mes enfants ne l’a attrapée ni mon mari ni moi alors que nous avions mangé la même chose qu’eux et que nous sommes restés avec la famille autour d’une table toute la soirée à échanger nos postillons entre deux coups de fourchette.

 On a sérieusement commencé à se poser des questions avec mon mari. Est-ce qu’il s’agissait d’une coïncidence ? Ou vraiment d’une chose malfaisante ?

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