Malgré mes dons, je
ne sais pas à quel moment vous lirez mon article, adoptons alors le
« Bonjoir »
J’ai
abordé avec vous dans différentes catégories, quelques sujets intéressants.
Mais j’ai complètement omis de vous raconter mes débuts.
Même si l’on pourrait le croire à l’heure de
l’internet 2.0, je ne suis pas arrivé de nulle part avec des pouvoirs
magiques.
Comme
la plupart d’entre vous chers lecteurs de ce blog, mon don ne s’est pas révélé
à moi lorsque j’ai acheté mon premier jeu de lames.
J’ai toujours senti au plus profond de moi que
j’étais différente.
Peut-être que cela est le produit de mon
imagination, mais j’ai compris dès l’adolescence que le monde ne s’arrête pas à
la définition qu’on m’en donné.
Pourtant même si j’étais consciente de l’hyper
complexité de notre monde et de ma capacité à ressentir un peu plus que les
autres les énergies qui régissent notre planète, je n’y prêtais pas attention.
Je me suis
volontairement désintéressé de cette capacité extrasensorielle qui était à mes
yeux une source d’angoisse.
C’est lorsque mes enfants
sont n’aient que j’ai renoué avec mon formidable Don.
Toutes les femmes développent l’instinct maternel. Vous savez, ce petit
truc que l’on ressent et qui nous alerte lorsque nos enfants ont besoin de
nous.
J’ai commencé à avoir des
visions au fur et à mesure que mes bambins grandissaient. La plupart du temps
mes visions les concernés. Je l’aie voyaient se faire mal, ou pleurer ou être
heureux.
Mais je refusais
d’admettre que c’était des visions. Je pensais que c’était mon imagination liée
à mes angoisses qui me travailler la nuit. Mais j’ai très vite compris que
c’était vraiment des visions comme dans les films de science-fiction quand mes
rêves se réalisaient.
C’est à cette période que
j’ai compris que je devais m’intéresser à mon Don.
J’ai commencé à
tirer les cartes lorsqu’un soir, des amis sont venus nous rendre visite. Ce
sont des gens très pieux ayant une foi à toute épreuve, mais ils ont à mes yeux
une qualité si rare de nos jours : une grande ouverture d’esprit.
Comme
bien souvent nous abordions le sujet des fantômes, car c’est un sujet qui fait
peur, qui fascine et que vous pouvez placer à n’importe quel moment pour
redonner du peps à la conversation. C’est suite à cette discussion que je me
suis proposé de leur prédire leurs avenirs. Juste pour rigoler, pour essayer.
Mes amis furent donc mes premiers cobayes. Je
n’avais pas de véritable jeu de cartes. J’ai fait mes premières consultations
avec les cartes qui nous ont servi une heure plus tôt à jouer au poker.
Nous étions donc quatre autour d’une table et j’ai commencé par la
personne en face de moi. Je vais vous épargner le récit des deux premières
personnes, car leurs voyances étaient sans réel intérêt et erronées. Mais
c’était le début !
Vient ensuite le
tour de la troisième personne.
Ce fut le moment le plus intéressant et le
plus angoissant de la soirée. L’ambiance était parfaite. Digne d’Hollywood.
Mes camarades de jeux
étaient concentrés, l’atmosphère était pesante, il pleuvait et nous étions un
vendredi (ou samedi, ou dimanche, je ne sais plus).
Cette personne désirait que je lui dise
comment aller se terminer son histoire. Elle était dans une situation
économique inconfortable comme on en connait tous au cours de notre vie.
Je lui ai alors fait tirer cinq cartes.
Pour moi les cartes
n’avaient encore aucune signification précise. Je le faisais au felling.
Il tira quatre cartes sans importance. Mais il
tira une carte qui me marqua à vie : l’As de pique.
Je sentais à travers
cette carte une mauvaise énergie. J’ai senti des picotements dans tout mon
corps. J’ai compris qu’elle n’était pas le symbole d’un bon présage. Cette énergie s’apparenter à celle de la
maladie, de la fatigue. J’ai ressenti la même sensation que lorsqu’on est
malade ou que l’on a pris une bonne cuite et qu’on a envie de mourir.
Il était de mon devoir de
dire à la personne concernée ce que je ressentais après une bonne minute de
silence.Tous les gens autour de la table avaient compris que ce n’était pas bon
et je voulais faire l’impasse , ne pas répondre et m'enfuir.
Mais lorsque le
consultant m’a dit : — alors ?
J’étais contraint de lui
dire qu’il allait arriver quelque chose de grave pour sa santé, dans un laps de
temps très court et qu’il devait consulter au plus vite.
Mais c’était déjà trop
tard, il perdu connaissance devant moi.
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